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samedi 3 octobre 2009

Essai Kawasaki ZZR 1400 (2/2)


kawa zzr 1400PROTECTION : Jolie performance en l’espèce : on doit pouvoir tenir en position naturelle jusqu’à 200 km/h dans de relatives bonnes conditions venteuses. Au-delà, on aura tendance à se recroqueviller sur le réservoir. En tout cas, la protection aux jambes et au buste ne souffre pas de critique.
Très bien pour une protection d’origine. La bulle semble avoir bénéficié d’une sérieuse étude en soufflerie, mais le confort du pilote n’en a pas pour autant été sacrifié. Un bon point quand la majorité des bulles d’origine sont à changer. Certes, il est plus que probable qu’un accessoiriste propose autre chose, mais celle-là n’est pas mal du tout. 17/20

carenage  ZZR

Pas moins de six feux ornent le tête de fourche de la “14″. La prise du Ram Air (qui octroie 10 ch de plus, portant la puissance de 190 en “statique” à 200 chevaux dès que la pression du vent se fait suffisante - vraisemblablement vers 120/130 km/h) se fait à partir de l’orifice en forme de coeur stylisé placé face à la route.

CONFORT : La “14″ peut être qualifiée de moto assez confortable, ce qui n’empêcha pas un mal à l’entre-jambe à l’issue du périple, mais cela peut procéder pour partie de la tension musculaire consécutive à l’exercice et au changement de monture. La selle n’a rien à voir avec celles en bois tendre des sportives et l’amortissement dédie un travail de confort louable. Par exemple, à aucun moment, je n’ai été éjecté de la selle comme il arrive parfois sur les amortissements secs d’autres motos en conduite sportive.
Assez bien. 14/20

feux zzr

BOÎTE DE VITESSES/TRANSMISSION : L’embrayage est à commande hydraulique et se révèle d’une parfaite progressivité. Pour le reste, rien de notable à signaler, si ce n’est un passage entre la 5 et la 6 pas toujours aussi franc qu’entre les autres rapports, mais notre modèle totalisant moins de 500 kilomètres à l’issue de l’essai. Donc à confirmer. 18/20

zzr reservoir

Vous êtes quasiment assis sur la ZZR… On devine encore sous cet angle l’efficacité de la bulle et de la rétrovision de notre Kawa.

CONCLUSION : La ZX-14 en full power (aucun intérêt d’acheter pareille monture en 100 ch, selon nous) est une bête, un missile, une fusée, enfin le superlatif qui vous conviendra le mieux ! On peut douter aujourd’hui de l’intérêt de ces bécanes si puissantes compte tenu de la répression qui prévaut sur les routes françaises. Mais la ZX (ou ZZR, selon les marchés) existe et c’est une réussite. Seulement, dans “Sport GT”, qui est la classification traditionnelle de la famille des ZZR, il y a Grand Tourisme. Je n’ai personnellement pas vu de GT, si ce n’est une selle plus confortable que l’obstination de nos constructeurs s’échine à nous fabriquer sur les sportives désignées, un amortissement moins raide et un angle de braquage décent. Cela suffit-il à faire de cette moto une sport GT ?
Ce sera à chacun de se déterminer selon sa philosophie.
Pour notre compte, nous avons essayé une sportive avec une définition moins radicale du concept - mais une sacrée sportive tout de même. Si vous aimez la baston sous des conditions plus amènes, la ZX-14 est, en quelque sorte, l’arme fatale. C’est l’option choisie par Kawasaki pour sa moto et le rideau se referme, en quelque sorte, sur une “ZZR” faite de compromis.
Et c’est mieux ainsi, à notre sens, puisque Kawa a prévu une version plus “GTisée” de son missile (GTR 1400).

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